“La liberté d’expression constitue l’un des fondements essentiels d’une société démocratique, l’une des conditions primordiales de son progrès et de l’épanouissement de chacun. Sous réserve du paragraphe 2 de l’article 10 de la Convention, elle vaut non seulement pour les ‘informations’ ou les ‘idées’ accueillies avec faveur ou considérées comme inoffensives ou indifférentes, mais aussi pour celles qui heurtent, choquent ou inquiètent: ainsi le veulent le pluralisme, la tolérance et l’esprit d’ouverture sans lesquels il n’est pas de société démocratique”.
Aquest és només un paràgraf de la contundent sentència del 13 de març del 2018 que el Tribunal Europeu de Drets Humans va condemnant el Regne d’Espanya per haver vulnerat el dret a la llibertat d’expressió de dos gironins sentenciats a presó per haver cremat fotografies l’any 2007 del monarca espanyol, aleshores l’actual emèrit. La Cour –entre els jutges que van dictar sentència hi havia el nostre Pere Pastor– també diu que “en matière d’offense envers un chef d’État, la Cour a déjà déclaré qu’une protection accrue par une loi spéciale en matière d’offense n’est, en principe, pas conforme à l’esprit de la Convention (…) L’intérêt d’un État de protéger la réputation de son propre chef d’État ne peut justifier de conférer à ce dernier un privilège ou une protection spéciale vis-à-vis du droit d’informer et d’exprimer des opinions à son sujet.”
No hi ha res més a afegir. La demanda de repressió per part d’alguns col·lectius a les persones que van cremar a la Seu una fotografia del nostre Copríncep episcopal està fora de lloc i de temps.