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En aquests mesos de confinament, passant el temps, vaig tornar a llegir la famosa resolució de l’Assemblea Parlamentària del Consell d’Europa de l’11 de maig de 1990. Em refereixo a la Résolution 946 (1990) relative à la situation en Andorre, que va ser debatuda i adoptada, ara ha fet 30 anys, a partir del report dels diputats de la Comissió Política Robert Pontillon i Lluís Maria de Puig. La resolució són dos folis i mig en 13 paràgrafs. Com és habitual en aquests documents, els 12 primers introdueixen els precedents i antecedents canònics, que comencen sempre per un gerundi present: soulignant..., rappelant..., prenant..., exprimant..., notant... Conclou el text, en el punt 13, amb la finalitat de la resolució: “Invite les coprinces et le conseil general des vallées...” I aquí venen ara sis singulars i definits infinitius:

I. à considérer l’opportunité de se doter d’une Constitution écrite qui fixerait les droits et libertés des citoyens tels que définis dans les traités internationaux sur la protection des droits de l’homme, ainsi qu’à proposer son adoption au peuple andorran par le moyen d’un referèndum;

II. à compléter et à élargir, dans le cadre de cette Constitution, les reformes institutionnelles engagées par la decret du 15 janvier 1981 dans le sens d’un transfert progressif des compétences vers le conseil général des vallées et le conseil exécutif, avec l’objectif d’en faire véritablement le parlament et le gouvernement de la principauté avec des pouvoirs législatifs appropriés;

III. à réformer la loi électoral en vigueur dans le but d’assurer une représentation adéquate de la population andorrane;

IV. à assouplir les regles d’acquisition de la nationalité andorrane, afin de réaliser une intégration progressive des résidents étrangers tout en sauvegardant l’identité nationale et la personnalité culturelle de la principauté;

V. à mettre en oevre dans les meilleurs délais l’article 2 de la loi sur les persones du 29 de mars 1989 par une législation relative aux differents droits du citoyen, autorisant notamment le droit d’association;

VI. à faire un effort en vue d’adapter le droit du travail et la législation sociale aux normes européennes.

Fins aquí el text. Continuarem.

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